•  

     Tweet au vatican - Planzer dessinateur de presse humour et satirique ,  Planzer © Copyright

    =============================================

    Notre-Dame… des survivants et survivantes de la pédocriminalité

    12 OCT. 2021 PAR PAUL B. PRECIADO
    preciado-logo

    Si la violence sexuelle est une pratique systémique de l’institution ecclésiastique, il ne suffit pas de demander pardon et de payer. Il est nécessaire d’exiger un processus de destitution de l’Église.


  •  

     Le vatican, de scandale en scandale - NPA 27 - Eure

     

    Ces imbéciles d'évêques font la génuflexion à Lourdes,en signe de repentance pour les crimes pédophiles couverts par la hiérarchie.C'est un peu léger.Il faut voir la déception et la souffrance des personnes qui ont été jadis abusées dans leur enfance.Ils attendent autre chose du clergé,cette caste qui entend faire des leçons de morale,mais qui en réalité abrutit ,infantilise  et terrorise par le concept d'enfer éternel et l'inquisition.Elle gruge aussi de pauvres naïfs,prêts à gober nimporte quelle absurdité.

    La morale des philosophes grecs est largement supérieure à celle de ces hypocrites et des charlatans de soit disantes religions sorties des cerveaux de bergers incultes du moyen orient.

    Ces crimes pédophiles odieux doivent être punis.

    Dans la loi française,des peines de prison sont requises contre ce genre de crimes.Mais comme les plaintes sont étouffées par la hiérarchie catholique,il n'y a aucune sanction des criminels pédophiles.

    St Paul disait qu'il vaut mieux se marier que de brûler.Mais il est fort à présumer que le célibat écclésisatique attire bon nombre de tarés.

    Dans ce cas là,il n'y a pas 36 solutions.Il y avait des ennuques dans l'antiquité.Il faut donc donc que ceux qui sont attirés par le célibat écclésiastique soient castrés.L'Evangile dit aussi,il faut se faire ennuque pour entrer dans le royaume de Dieu.

    C'est qu'a fait le grand théologien Origène.Il s'est lui-même castré.

     

    En ce qui concerne le célibat des prêtres,voyez le concept d'Eros et de Thanatos chez Freud.

    La sexualité étant le fondement de la vie.

     

     

     

      Symboles et menottes d'?glise catholique photos stock

    ================================================

     

     

     

    Vitaly Malkin

     

     

    Rapport Sauvé : l’Eglise à nouveau face à son hypocrisie

     

    Le rapport Sauvé a fait l’effet d’une bombe. Il évalue à 216 000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l’objet de violences ou d’agressions sexuelles pendant leur minorité de la part de clercs ou de religieux catholiques, en France, entre 1950 et 2020. Sa publication a plongé dans la stupeur les derniers bastions du catholicisme français. Certains se demandent même si ce n’est pas le dernier clou planté dans le cercueil d’une religion qui a dominé l’Europe pendant près de deux mille ans…

     

    Pour ma part, je ne suis pas surpris. Aussi spectaculaires que soient les chiffres, les révélations  contenues dans ce rapport n’en sont pas vraiment. Elles sont le dernier avatar d’une série de scandales qui secouent l’Eglise depuis un bon demi-siècle. On se souvient du film Spotlight, consacré à la dénonciation par le Boston Globe de pratiques condamnables au sein du clergé américain. Ou encore de Grâce à Dieu, qui dénonçait les silences du haut-clergé lyonnais sur des agissements pourtant bien connus. Les choses, on le sait grâce à certains rapports d’enquête restés confidentiels, durent ainsi depuis des siècles. Mais il a fallu attendre la fin du 20e pour que la vérité soit entendue. A mesure que la protection de l’enfance devient une cause essentielle et que l’Eglise perd de son influence, les langues se délient. 

     

    Perversion systémique et mafia pédophile

    Cette succession d’affaires vient battre en brèche un argument souvent entendu : celui d’une certaine normalité de l’Eglise par rapport à la question. Chaque fois qu’on aborde la question avec un catholique, il a tendance à répondre : prenez n’importe quel corps de métier mettant des adultes au contact d’enfants et vous aurez des affaires de pédophilie. 

     

    C’est peut-être vrai, mais pas à cette échelle. L’apport principal du rapport Sauvé, outre l’ampleur des cas répertoriés, c’est qu’il a clairement mis en cause l’existence d’un système. Un système qui a permis à des milliers de pédophiles d’agir en toute impunité, en étant protégés par leur hiérarchie. A tel point que le directeur d’un journal catholique a parlé de « perversion systémique » et de « mafia ».

     

    Au bout du compte, il y a cette question terrible : soit l’Eglise attire en son sein des individus qui présentent un profil de pédophile, soit elle encourage ce genre de comportements. Question difficile à trancher. Ma seule certitude, c’est que les fondamentaux de la religion catholique sont propices à de telles déviances. Cela fait plusieurs années déjà que je parle à ce propos de célibat pédophile, dans le sens où la (non) sexualité des prêtres explique en grande partie le phénomène.

     

    Comme tous les systèmes, le système qui émerge des entrailles de l’Eglise trouve sa source dans un mythe : celui de la pureté du prêtre. Toutes les religions monothéistes ont un problème avec la sexualité. Seul le catholicisme a poussé le désir de pureté devant Dieu jusqu’à interdire à ses « serviteurs » d’écouter leurs instincts sexuels. Seul le catholicisme impose aux prêtres célibat et chasteté. Le lien entre ce choix de vie drastique et les affaires de pédophilie est-il un lien de corrélation ou de causalité ? Là encore, une question mystérieuse, qui nous conduit dans les tréfonds de la nature humaine….

     

    Au cœur du problème, le célibat des prêtres

    Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’en niant aux prêtres l’exercice de leur sexualité, on s’expose à un violent retour du refoulé. Ceux qui en font les frais sont les plus innocents, les plus fragiles, les moins susceptibles de se défendre face à un tel déchaînement de pulsions : les enfants. On remarque à ce titre que les garçons forment l’écrasante majorité des victimes. D’abord pour une raison pratique : ce sont les plus impliqués dans les rites, notamment dans le service de la messe. L’autre raison est symbolique : contrairement aux filles, tentatrices par excellence, ils sont moins associés au soi-disant péché originel dans la crainte duquel sont entretenus les catholiques. Des psychologues tels que Lloyd deMause ont développé une interprétation complémentaire : empêchés dans leur sexualité, contraints de demeurer toute leur vie à un stade pré-adulte, les prêtres catholiques sont comme des enfants, qui « pratiquent » avec d’autres enfants ces choses qu’on leur interdit.

     

     

    Maintenant que le rapport Sauvé est sur la place publique, on entend les mêmes questions qui reviennent à chaque fois : l’Eglise peut-elle changer ? Est-elle capable de tirer les leçons d’un tel désastre ? De ce point de vue-là, je suis plutôt pessimiste. Sans doute suffirait-il de revenir sur le célibat des prêtres pour supprimer la plus grande partie du problème. Mais à ma connaissance, la mesure ne figure pas au programme du Vatican. Autoriser les prêtres à avoir une activité sexuelle ne serait pourtant pas contraire aux Evangiles. D’autres branches du christianisme se sont pliées à cette règle de la nature sans que cela ne semble pose problème à leurs fidèles. Pourtant, les catholiques s’arc-boutent sur ce principe absurde. Quant au reste de la société, il semble surtout préoccupé par le devoir de réparation. On attend des prêtres fautifs qu’ils soient punis à la hauteur de leurs actes. Plus personne ne semble vouloir les libérer d’un célibat aux allures de prison. C’est la preuve que le catholicisme a perdu son influence sur une immense partie de l’Europe. Mais ailleurs, sur d’autres continents, ses préceptes imbéciles continuent de produire leurs effets. Il faut sans doute s’attendre à ce que les prochains scandales nous viennent d’Afrique ou d’Amérique Latine.


  •  A man stands with his son in front of a monument to the survivors of the former Kamloops Indian Residential School, after the remains of 215 children, some as young as three years old, were found at the site in Kamloops, British Columbia, Canada May 29, 2021.  REUTERS/Dennis Owen

     

     RTBF

    Canada : ces pensionnats qui avaient pour mission de "tuer l'Indien dans l'enfant

     

    Jean-François Herbecq

     Publié le mardi 01 juin 2021 à 16h17

    Après la mise au jour de fosses communes renfermant les restes de 215 enfants, l’émotion est vive au Canada et particulièrement au sein des communautés autochtones. La découverte a été annoncée en fin de semaine par la communauté Tk’emlúps te Secwépemc. Ces restes ont été repérés par un expert à l’aide d’un géo-radar sur le site d’un ancien pensionnat catholique en Colombie-Britannique.

     

     

    Des établissements, créés il y a plus d’un siècle, qui avaient pour but de retirer les enfants autochtones à leurs communautés pour les assimiler à la culture dominante. Quelque 150.000 enfants amérindiens, métis et inuits ont été placés de force dans plus de 130 pensionnats à travers le pays, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. En 2015, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a qualifié ce système de"génocide culturel".

     

    A présent, les communautés autochtones du Canada exigent une recherche à l’échelle nationale des charniers. Pour Perry Bellegarde, chef national de l’Assemblée des Premières Nations, les familles "méritent de connaître la vérité et la possibilité de guérir". "Une enquête approfondie sur tous les anciens sites des pensionnats indiens pourrait mener à davantage de vérités sur le génocide contre notre peuple", a déclaré Perry Bellegarde.

     

    Une entreprise d’assimilation forcée

    L’histoire des maltraitances infligées aux autochtones en Amérique du Nord est presque aussi ancienne que celle de la colonisation de l’Amérique du Nord par les Européens. Les premiers colonisateurs pensaient que les habitants originaux du Nouveau Continent étaient inférieurs à eux. Des "sauvages" parqués dans des réserves, qu’il fallait civiliser. Et bien sûr évangéliser. En réalité, un seul but : les assimiler, les éduquer comme des Blancs.

     

    Dans ce processus, le régime des pensionnats indiens du Canada dure de 1831 à 1996.

     

     

    Les enfants retrouvés la semaine dernière étaient des élèves du pensionnat indien de Kamloops, en Colombie-Britannique, qui a fermé ses portes en 1978. Ces établissements étaient gérés par le gouvernement et les autorités religieuses au cours des 19e et 20e siècles avec pour objectif d’assimiler de force les jeunes autochtones.

     

     

    Des chaussures et des hommages au monument du pensionnat indien de Kamloops le 31 mai 2021 à Kamloops © NICHOLAS RAUSCH - AFP

    Le pensionnat indien de Kamloops était le plus grand de tous. Ouverte sous l’administration de l’Eglise catholique romaine en 1890, l’école comptait jusqu’à 500 élèves lorsque les inscriptions ont culminé dans les années 1950. Le gouvernement fédéral a repris la gestion de l’école en 1969, comme résidence pour étudiants jusqu’en 1978, date à laquelle elle a été fermée.

     

    Le premier pensionnat ouvre ses portes en 1831 en Ontario, et très vite, ces établissements se multiplient dans tout le Canada. La force prime : les jeunes autochtones sont enlevés à leur famille. Confisqués dès l’âge de 4 ou 5 ans, et souvent menés loin de chez eux afin qu’ils ne puissent pas retrouver leur réserve. Pour les priver de contact avec leurs proches. Pendant des mois ou des années.

     

    Les enfants sont rebaptisés, ils reçoivent fréquemment des noms européens et apprennent le français ou l’anglais. Interdiction d’employer la langue maternelle même entre frères et sœurs. La religion chrétienne et les vêtements occidentaux sont obligatoires. Il s’agit de "tuer l’Indien dans l’enfant".

     

    Une discipline de fer leur est imposée, avec en corollaire, des mauvais traitements psychologiques et physiques. Des coups, des abus sexuels mais aussi le froid, la solitude, le travail forcé, les maladies et la malnutrition.

     

    Mais dans les années 1950, il faut se rendre à l’évidence : la politique d’assimilation échoue. Et les abus dénoncés. C’est le début de la fermeture des pensionnats. Sur les 150.000 enfants qui y sont passés en 165 ans, 4134 y meurent : incendies, épidémies, fugues mais aussi suicides. Une proportion élevée : 1 sur 50.

     

    Relire l’histoire

    Des excuses ont été présentées aux Amérindiens pour tout cela, par l’évêque Michael Peers en 1993 : "Je suis désolé, plus encore que je ne peux le formuler, que nous ayons essayé de vous refaire à notre image, en vous prenant votre langue, et les signes de votre identité". Puis par le Premier ministre Stephen Harper en 2008, avec encore une demande de pardon de son successeur Justin Trudeau en 2015. Le Pape François, interpellé par ce dernier, s’est abstenu de répondre.

     

    Des compensations financières ont aussi été versées aux victimes, des milliards de dollars. Et enfin une Commission de vérité et de réconciliation a vu le jour en 2008. Son rapport final de 2015 désigne les pensionnats comme agents de génocide culturel des Premières Nations et précise qu’un engagement considérable de l’État est nécessaire pour favoriser l’égalité des chances et entrevoir une véritable réconciliation.

     

    Mais signe du ressentiment qui existe toujours au Canada envers son histoire coloniale, à Charlottetown, sur l’Île-du-Prince-Édouard, une statue de l’ancien Premier ministre, John A. Macdonald, a été retirée. Des manifestants répondant au slogan "Our children matter too !", lui reprochent son rôle à l’époque. Ce n’est pas la première statue de celui qui est considéré comme un père fondateur du Canada. Un ouvrage de 2013, "La destruction des Indiens des Plaines", de James Daschulk, qualifie sa politique d'"ethnocide", notamment au travers de cette assimilation forcée des enfants amérindiens dans les pensionnats.

     

    Des communautés autochtones souhaitent faire toute la clarté sur ce pan de l’histoire du Canada, et demandent que d’autres sites soient fouillés en Colombie-Britannique, dans la Saskatchewan et l’Alberta. Linc Kesler, directeur de la Maison d’apprentissage des Premières Nations de l’UBC, estime que le type de technologie radar utilisée par la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc pourrait révéler plus de preuves physiques des horreurs des pensionnats autochtones à travers le Canada : "Ce n’est absolument pas un incident isolé".

     

    Des historiens aussi souhaitent des contrôles, mais veulent également préserver ces sites : Mary Ellen Turpel-Lafond, directrice du Centre d’histoire et de dialogue sur les pensionnats autochtones de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), pense qu’ils devraient être protégés : "Nous devons nous assurer qu’ils sont contrôlés et protégés afin que des enquêtes approfondies puissent être menées"

     

    Le Premier ministre Justin Trudeau a promis de l’aide sans en préciser la nature : "En tant que père, je ne peux pas imaginer ce que cela ferait de me voir retirer mes enfants", a déclaré Justin Trudeau. "Et en tant que Premier ministre, je suis consterné par la politique honteuse qui a volé des enfants autochtones à leurs communautés."

     


  •  Le retour de la soutane chez les prêtres français - Le Salon Beige

    PEDOCRIMINALITE Le rapport, qu’on attendait accablant, fait état d’un nombre vertigineux de victimes d’actes pédocriminels de la part des clercs ou religieux dans l’Eglise catholique française

     

    20 Minutes avec AFP

    Publié le 05/10/21 à 09h56 — Mis à jour le 05/10/21 à 18h10

     

     

     

    Pédocriminalité dans l'Eglise : 216.000 victimes depuis 1950 selon le rapport Sauvé —

    On s’attendait à une déflagration, à des conclusions sans appel et accablantes. Le chiffre est vertigineux. Selon le rapport Sauvé, fruit de deux ans et demi d’enquête sur l’ampleur de la pédocriminalité entre les années 1950 et aujourd’hui, 216.000 victimes d’actes pédocriminels au sein de l’ Eglise catholique française ont été recensées.

     

    Voici les principaux points à retenir du rapport Sauvé produit par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise catholique (Ciase) :

     

    Une enquête globale

    La Ciase a commandé à l'Inserm une enquête en population générale, à partir d'un échantillon représentatif de 28.000 personnes, qui révèle que 5,5 millions de personnes de plus de 18 ans ont été sexuellement agressées pendant leur minorité dans l'ensemble de la population française. Soit 14,5% des femmes et 6,4% des hommes en Franc

     

     

     

    216.000 victimes de prêtres ou de religieux

    À partir de l'enquête Inserm, la Ciase estime que depuis 1950, 216.000 personnes ont fait l'objet de violences ou d'agressions sexuelles dans leur enfance de la part de clercs ou de religieux et religieuses. Les victimes décédées ne sont pas comptabilisées dans cette estimation.

     

    Le rapport précise que c'est une évaluation statistique avec «un intervalle de confiance» de plus ou moins 50.000. Cela signifie que le chiffre se situe entre «165.000 et 270.000». Ces victimes dans l'Eglise catholique représentent 4% du total des victimes dans la société française.

     

    330.000 victimes au total

    Si l'on ajoute les personnes agressées par des laïcs travaillant dans des institutions de l'Eglise catholique (enseignants, surveillants, cadres de mouvements de jeunesse...), le nombre estimé de victimes grimpe à 330.000 (avec intervalle de 265.000 à 396.000). Et le pourcentage des victimes passe à 6%.

     

     

    Ainsi, un peu moins des deux tiers des violences sexuelles ont été commises par des prêtres, des religieux ou religieuses et un peu plus d'un tiers par des laïcs.

     

    2.900 agresseurs

    La Commission dénombre de 2.900 à 3.200 agresseurs hommes au sein de l'Eglise catholique en France depuis 1950, soit 2,5% à 2,8% de la population des prêtres et religieux hommes dans la période.

     

    Il s'agit d'une «estimation minimale», fondée cette fois sur les traces trouvées dans les archives et sur les témoignages à la Ciase. Ce taux est inférieur aux taux allemand (4,4%), américain (4,8%), australien (7%) et irlandais (7,5% dans certains diocèses).

     

    L'Eglise catholique davantage concernée

    La Ciase compare la prévalence des violences sexuelles dans l'Église à celle identifiée dans d'autres institutions (associations sportives, école...) et dans le cercle familial.

     

    Ainsi, 1,16% des personnes en lien avec l'Eglise catholique ont subi des agressions sexuelles de diverses natures, dont 0,82% par des clercs, religieux et religieuses.

     

    Ce taux est deux à trois fois supérieur à celui d'autres milieux: 0,36% dans les centres et colonies de vacances, 0,34% dans l'école publique (hors internats) et 0,28% dans le sport.

     

    Ce taux est néanmoins extrêmement élevé dans les cercles familiaux et amicaux: 3,7% des majeurs vivant en France aujourd'hui ont fait l'objet de violences sexuelles au sein de leur famille. Ce taux est de 2% dans le cercle des amis de la famille.

     

    55,9% des violences entre 1950 et 1970

    La Ciase distingue trois périodes :

     

    -55,9% de l'ensemble des violences ont été commises entre 1950 et 1970. A cette époque, les effectifs du clergé étaient extrêmement importants, supérieurs à 50.000 personnes. «Le silence a été dominant dans les 70 ans de l'étude (1950-2020), mais ces deux premières décennies (1950-1970) sont marquées par le silence le plus profond», affirme à l'AFP Jean-Marc Sauvé.

     

    «Et quand l'Eglise a su, sa réaction a été caractéristique», souligne-t-il: «l'Eglise veut éviter le scandale et maintenir le prêtre défaillant dans le sacerdoce, le "soigner", notamment à travers des structures d'accompagnement comme le Secours sacerdotal (ou Entraide sacerdotale)». Mais elle fait preuve d'une «indifférence complète» à l'égard des victimes.

     

    -22,1% des violences et agressions sexuelles ont été recensées entre 1970 et le tournant des années 1990. «Cette période est marquée par la crise sacerdotale. Les séminaires se vident et l'Église cesse d'avoir un traitement systématique et interne de ces problèmes (...) Elle est toujours aussi peu informée de ce qui se passe. Le rapport aux victimes demeure le même», selon Jean-Marc Sauvé.

     

    -22% ont été commises depuis les années 1990. Cette période est marquée par «une prise de conscience progressive du caractère totalement inacceptable des violences sexuelles et de leur radicale illégitimité, spécialement dans le contexte de l'Église catholique, compte tenu de la mission qui est la sienne», selon Jean-Marc Sauvé. Toutefois, elle «s'opère avec une certaine lenteur et de manière incomplète», ajoute-t-il.

     

    Signalements

    La Commission «a effectué 22 signalements aux parquets» dans des dossiers dont elle a eu connaissance, a déclaré Jean-Marc Sauvé. Des affaires «manifestement prescrites et où, en plus, la victime ne souhaitait pas qu'il y ait un signalement parquet, certaine que l'affaire serait classée sans suite», a-t-il dit


  •  

     

     

     Le bonnet Phrygien de Mithra

    ============================================

     

     

    Pendant près de quatre siècles le christianisme fut en compétition avec un culte rival qui comme la foi du Christ, venu de l'est, a eu comme théâtre central un conte de sacrifice et de rédemption, et organisé ses adeptes dans les congrégations dirigées par des pères qui ont chargé les fidèles et les ont officié lors de leurs cérémonies.

     

    Les petites chapelles des mithriastes, datant des premiers siècles de l'ère commune, ont vu le jour partout dans les sables de l'Irak sur les collines balayées par le vent du nord de la Grande-Bretagne. Le christianisme n'a pas émergé dans le 1er siècle après JC, mais la forme romaine de mithraïsme l'a fait. Dans de nombreux cas, les premières églises chrétiennes ont été construites sur les ruines mêmes de leurs chapelles rivales vaincues.

     

     

    "Lorsque le mithraïsme est comparé avec le christianisme, il y a étonnamment de nombreux points de similitude. De tous les cultes à mystères le mithraïsme était le plus grand concurrent du christianisme. La cause de la lutte entre ces deux religions était qu'ils avaient tant de traditions, de pratiques et d'idées similaires, dans certains cas identiques ".

     

    - Dr Martin Luther King, A Study of mithraïsme ", P222.

     

    "Si le christianisme eut été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eut été mithriaste"

    Ernest Renan

     

    Les apologistes chrétiens ressentent amèrement que toute suggestion que leur foi ai moins à voir avec un dieu visiteur unique envoyé du ciel, et un peu plus à voir avec les emprunts de cultes syncrétiques pré-existants et enthousiasmes. Pourtant, tout accomplissement humain se fonde sur ce qui a précédé et la dévotion religieuse ne fait pas exception.

     

    Il est plus à la mode de considérer le culte romain de Mithra comme une simple importation de Perse (dériver, encore plus tôt, de l'Inde). l'Opinion savante donne désormais davantage l'accent sur la contribution propre de Rome pour le "mystère religion» qui est apparu dans le monde romain au 1er siècle de notre ère et se propage rapidement au cours du 2ème siècle. Pourtant, même sur ce point de vue on décèle quand même un lien vers Mithra

     

    Partout où il a émigré, le mithraïsme a cherché un logement avec d'autres cultes, honorant une variété d'autres divinités dans ses propres chapelles et partageant souvent un temple où il n'avait pas de propre sanctuaire . Dans le mithraeum Londres, par exemple, des images de Sérapis, Mercure et Minerva ont été trouvées. Au mithraeum de Santa Maria, Capoue, Eros et Psyché ont y sont vénérés . Ailleurs, sur d'autres Mithraeums, Dionysos et Silène ont été trouvées.

     

    En contraste frappant avec le mithraïsme, le christianisme voue et a toujours voué une haine féroce de toutes les autres croyances, l'état d'esprit qui dans les siècles à venir a si facilement conduit à la persécution, aux progroms aux bûchers et aux inquisitions.

     

    Le miithraïsme fut proscrit et interdit par les édits de l'empereur chrétien Théodose dans la décennie qui clôtura le 4ème siècle. Avec son art et de l'architecture, les livres saints du mithraïsme ont été détruites, une perte aggravée par le fait que, comme un «mystère religion», les adeptes du mithraïsme ont prêté serment de garder le secret. Heureusement, aujourd'hui, nous pouvons assembler les myriades de petites pièces du puzzle pour former la religion disparue. De ce qui ressort, nous pouvons voir pourquoi le christianisme orthodoxe est devenu l'ennemi implacable de la foi qui a eu une histoire très similaire à raconter et avait été raconté pendant beaucoup plus de temps.

     

     

    "La diffusion des mithraeas, ainsi identifié dans l'Empire romain, est peut-être plus instructif sur la propagation de la secte et la composition sociale que sont les restes matériaux de l'un de ses pairs, le christianisme primitif inclus." - Roger Beck

     

    À travers ce qui était autrefois le monde romain, plus de quatre cents mithraea ont été identifiés. Beaucoup sont situés dans les zones frontalières de l'empire au nord de la Grande-Bretagne, EST de la Gaule, le long des rives du Danube et de l'Euphrate. Mais d'autres se trouvent dans des villes loin de la frontière - Rome, Aquilée, Carthage, et Londres- ou dans des ports comme Ostie et Cesaree.

     Les premières chapelles de Mithra ont été des grottes.

     

     

    Histoire de Mithra:

     

    Selon le Rig-Véda, l'un des textes fondateurs de l'hindouisme, Mitra était un dieu important parmi un groupe de divinités solaires indiennes (Devas) nés de Aditi, la mère des dieux ou "vache cosmique». Mitra, un dieu de la lumière, a été souvent associé à un ciel de son frère (de nuit ou de la lune) dieu Varuna. Ce double-dieu a maintenu l'ordre social et cosmique en agissant en tant que gardien de la vérité, des serments et des accords.

     

     Dans les écritures du zoroastrisme (l'Avesta), Mitra apparaît comme Mithra, le "Seigneur des vastes pâturages», un gardien de bétail et de protecteur des eaux vivifiantes.

     

    Mais Mithra était maintenant un agent d'un dieu créateur suprême Ahura Mazda  Dans une lutte cosmique entre le bien et le mal, le «bon esprit» Spenta Mainyu est en opposition avec la force de la malveillance et du chaos Angra Mainyu  Ahriman). Mithra résiste activement aux puissances des ténèbres et restaure l'harmonie cosmique.

     

    Dans les traditions Perses, l'adoration de Mithra s'est répandu vert le nord-ouest, à travers l'Arménie, du Pont et l'Anatolie, et le sud-ouest de Syrie et du Levant. Pendant l'ère achéménide (6e - 4e siècles) les armées perses portaient leurs dieux autant que la Thrace et la mer Egée. Dans les villes grecques conquises de l'Asie Mineure, Mithra a été identifié par les Grecs comme leur propre dieu du soleil Hélios .

     

    L'empereur Constantin était un adepte du "Sol inviticus" ,culte de Mithra avant de se convertir par opportunité politique.

     

     

    Au 4ème siècle l'écrivain chrétien militant Firmicus Maternus a exhorté les fils de Constantin pour éradiquer le paganisme. Son attaque sur le culte rival de Mithra semblable à tous points de vue à son propre culte du Christ, a lancé un appel au patriotisme  romain, dénigrant le mithraïsme comme une importation sordide "Persique".

     

    "Leur parrain, le diable ... Le mâle qu'ils adorent un voleur de bétail ... Lui qu'ils appellent Mithra, et son culte qu'ils portent dans des grottes cachées, de sorte qu'ils peuvent être à jamais plongés dans la misère sombre de l'obscurité et Shun la grâce de la lumière ...

     

     

    Un autre cacique chrétien Jérôme, a noté dans sa correspondance, comment un aristocrate romain a gagné ses lettres de créance chrétiens par la destruction des chapelles de Mithra.

     

     Gracchus,a renversé,  brisé en morceaux, et mis le feu à la grotte de Mithra et toutes les images .

     

    Dans une grotte près de Neuenheim en Allemagne, un relief sur les Mystères de Mithra a réussi à survivre des siècles au vandalisme chrétien. Découvert en 1838, le monument illustre plusieurs scènes de la «vie de Mithra". Bien que la théologie précise du mithraïsme reste opaque, et est obscurci par des références astrologiques, de cette histoire gravée dans la pierre et complétée par des découvertes d'ailleurs en Europe, nous pouvons construire un raisonnablement détaillé quoique conjecturale "évangile de Mithra".

     

    Naissance miraculeuse d'un Dieu Sauveur

     

    "Et quand ceux qui enregistrent les mystères de Mithra disent qu'il a été engendré d'un rocher ..."

     

    - Justin Martyr, Dialogue avec Tryphon, 70.

     

    -Mithra fut né le 25 décembre:

     

    "Si les mystères de Mithra étaient en effet une copie satanique d'origine divine, nous sommes amenés à conclure que le christianisme a pris une feuille hors du livre du diable quand il fixe la naissance du Sauveur, le vingt-cinquième de Décembre, car il peut y avoir aucun doute que le jour en question a été célébré comme l'anniversaire du Soleil par les nations avant l'Eglise, après un coup de réflexion a arbitrairement transféré la Nativité de son fondateur de la sixième de Janvier à la vingt-cinquième de Décembre ".

     

    – Sir James Frazer, The Worship of Nature, 1.526.

     

    "Un autre sacrement païen a le mot clé theos ek Petras (" dieu du roc ") ... Différent est la pierre qui Dieu a promis ... ce que que le symbole de la pierre d'adoration signifie pour nous est le Christ. Pourquoi vous faire avec la fourberie d'un transfert de voleur de superstitions la dignité d'un nom d'adoration? "

     

    - Firmicus Maternus, the error of Pagan Religions, 20.1.

     

    Mithra était un exemple pour ses disciples

     

    La Cène

     

    Les disciples de Mithra avaient leur Eucharistie avec le pain et le vin que les chrétiens ont copié.

     

     

    "Jésus prit le pain et après avoir rendu grâce, dit:« Faites ceci en mémoire de moi, ceci est mon corps », et que, de la même manière, ayant pris la coupe et rendu grâces, Il a dit," Ceci est mon sang ", et il leur a donné à eux seuls, laquelle le méchant démon a imité dans les mystères de Mithra, commandant la même chose à faire pour que le pain et une tasse d'eau sont placés à certaines incantations dans les rites mystiques.. de celui qui est lancé, vous le savez ou vous pouvez apprendre ".

     

    - Justin Martyr, Première Apologie.

     

     

     

    Le Dimanche (Dies Solis ou le jour du soleil) a été gardé saint en l'honneur de Mithra. En ce jour, les initiés du mithraïsme émulent la "Cène" de leur Seigneur en partageant un repas sacré communal. Ils ont mangé du pain, le tout arrosé avec du haoma - jus de plante médicinale - ou un substitut du vin. Avec la nourriture qu'ils ont ingérés et qui sont censés avoir des "vertus surnaturelle".

     

     

    Après le sacrifice vient le banquet sacré ("dernier repas").

     

    Sol se joint maintenant à Mithra à la fête sur la carcasse du taureau. Et Luna (déesse de la lune) regarde au loin.

     

    Dans sa main gauche Mithra tient une torche, et Sol tient dans sa main gauche un fouet (par lequel il pousse son char à travers les cieux).

     

    Le porteur du flambeau offre une corne à boire à Sol.

     

    -Du sol émerge de l'eau, qui rassemble le porte-flambeau avec un caducée.

     

    Un serpent est enroulé autour d'un autel.

     

    Du sacrifice, le sang et l'humanité de l'eau est «sauvés».

     

    «Faites ceci en ma mémoire " - l'Eucharistie de Mithra

     

    En célébrant "La Cène" de leur Seigneur en mangeant la chair du taureau tué, les initiés de Mithra pouvaient vaincre la mort et sortir vivant de la bataille.

     

     

    Pour les Pères de l'Église (Justin, Origène, Tertullien), c'est le Mithracisme qui aurait copié le mythe de Jèsus,alors que les données historiques montrent le contraire.

     

     

    "Le diable aussi, baptise ses propres croyants et fidèles; il promet l'enlèvement des péchés par une couche (la sienne), et si ma mémoire me sert encore, Mithra a (dans le royaume de Satan) définit ses marques sur le front de ses soldats; célèbre aussi l'offrande du pain, et introduit une image d'une résurrection, et avant une épée et tresse une couronne.

     

     

    - Tertullien, la prescription contre les hérétiques, XL.

     

     

    La féroce  et orgueilleuse église de Tertullien a également enregistré que les mithriastes avaient leur propre eau bénite dont ils se servaient pour la purification spirituelle:

     

    «En transportant de l'eau autour, et en aspergeant, ils expient partout des pays-sièges, des maisons, des temples et des villes entières: à tous les événements, les jeux apollinaires et Eleusis sont baptisés, et ils supposent que l'effet que ça leur fait est la régénération et la rémission des peines dues à leurs parjures ".

     

    - Tertullien, Sur baptême.

     

     

    Au 4e siècle , l'empereur Julien, nous apprend que Mithra a enjoint ses partisans à garder ses commandements:

     

    «Quant à vous", m'a dit Hermès : «Je vous ai accordé la connaissance de votre père Mithra.

    Garder ses commandements, et vous vous garantirez ainsi pour vous-même un câble et l'ancrage au long de votre vie, et quand vous devez quitter le monde vous pouvez avec de bons espoirs l'adopter en tant que votre dieu gardien. "

     

    - Julien, Les Césars

     

     

    Le mythe du Christ  est parvenu par la force et la coercition sur la scène publique.Mais  les critiques païens éclairés ne tardèrent pas à pointer la vérité flagrante: le christianisme avait simplement volé et plagié le substrat d'une foi concurrentielle qui gênait leur désir d'hégémonie.

     

     

     La vérité sur Mithra:

     ======================

    -Mithra est né Le 25 décembre

    -Le sacrifice par le sang signifie la rédemption pour les péchés

    -"Ce pain est mon corps, ce calice est mon sang"

    -Mithra était le fils de dieu

    -Mithra était le fils unique de dieu

    -Il vint du Ciel pour naître en tant qu'homme, pour racheter les péchés des hommes

    -Mithra avait 12 disciples

    -Le jour sacré des mithriastes était le "Dimanche" (alors que la bible dit que c'est le "Shabat" pour les chrétiens)

    -Il fut enterré dans un tombeau d'où il s'éleva des morts

    -Il été Nommé "Agneau de Dieu" (C.E. Vredenburg, "Mythology and Religion")

    -Mithra etait Le Bon Berger

    -Mithras était appelé : La Lumière , La Vérité

    -Il était connu en tant que "Sauveur".

    -Il fut commémorés par des repas Eucharistiques. Le repas sacré de pain et d'eau, ou de pain et de vin, était symbolique du corps et du sang du taureau sacré.

     

     

    Edward Gibbon écrit : IL est vrai que le christianisme a triomphé du paganisme, . L'église de Rome a remplacé le déisme pur des premiers chrétiens, par l'incompréhensible dogme de la Trinité. Pareillement, de nombreuses doctrines païennes inventées par les Egyptiens et idéalisées par Platon ont été adoptées parce que considérées comme dignes de foi.»

     

     

    MITHRA– Origine Persanne  mais diffusé ensuite en Inde et à Rome)

     

    Le Mithriacisme est le nom donné à l'époque romaine ,mais Mithra est une divinité bien plus ancienne . A l'origine, ce Dieu était révéré par les iraniens, il s'agissait alors d'un Dieu bienveillant qui protégeait les justes. Du fait de cette origine indo-iranienne, on le retrouve dans l'Hindouisme aux cotés d' Indra , dont il possède les attributions guerrières. Pour la même raison, Mithra est présent dans le Zoroastrisme, où Ahura Mazda intègre certains aspects majeurs du Mithra indo-iranien, et dans le Manichéisme.

     

    Le Mithraïsme fut introduit en Occident au premier siècle après Jésus-Christ par les Romains et devint très populaire au sein de l'armée et de la classe marchande , La première allusion romaine à Mithra date de 96 après J.C. Ce culte s'est répandu tout d'abord à Rome, ensuite dans toute la péninsule puis dans tout l'empire où ces transplantations donnèrent lieu à des syncrétismes locaux. Les temples dédiés à ce Dieu, les mithraeum, vont s'édifier du II ème au VI ème siècle sur toute l'étendue de l'empire romain.

     

    L'histoire de Mithra :

     

    Mithra naquit dans une caverne, le 25 Décembre, d'une mère vierge. Il vint du Ciel pour naître en tant qu'homme, pour racheter les péchés des hommes. Il était connu en tant que "Sauveur", "Fils de Dieu", "Racheteur" et "Agneau de Dieu".

    Avec douze disciples il voyagea loin et beaucoup en tant qu'enseignant et illuminateur des hommes.

    Il fut enterré dans un tombeau d'où il s'éleva des morts – un événement célébré annuellement avec beaucoup de réjouïssement.

    Le conflit mithraisme /christianisme :

     

    Le culte mithraïque fut le principal rival des débuts du christianisme, se répandant depuis la Syrie, l'Anatolie et la Phrygie partout dans l'empire romain .

     

    D'où le mot de Renan : " Si le christianisme eût été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eût été mithraïste ."

     

     

     l'Empereur Constantin donna le statut officiel au Christianisme;C'est lui qui en  fit une religion d'Etat et son bras séculier .Constantin a forcé tous les païens de son empire à être baptisés dans l'église romaine.

    Constantin ,constructeur de l'église romaine :Les paiens furent convertis par la force.

    C'est l'empereur Constantin qui convoqua le premier concile de Nicée qui a défini les  tables de la loi de la secte catholique qui a éliminé tous ses concurrents et  contradicteurs.

     

     

    Les fêtes Païennes furent transformées des fêtes Chrétiennes.

     

    En 375 A.V., l'Église de Rome sous le Pape Julius 1 annonça simplement que la date de naissance du Christ fût "découvert" être le 25 décembre, et était accepté comme tel par les "fidèles". Le festival de Saturnalia et l'anniversaire de Mithra pouvaient maintenant être célébrés comme l'anniversaire du Christ.

     Les chandelles,vêtements,encens,processions,du culte de Mithra furent incorporées dans la secte catholique..

     

    Les rituels Païens et idoles prirent des noms Chrétiens : Jésus-Christ était présenté comme le soleil de la divinité - Malachie 4:2 - remplaçant le Dieu du soleil Sol Invictus de Mithra.

    Les païens adhérent au christianisme :

     

    Les païens sont venus en masse dans les endroits Catholiques d'adoration, ils étaient en effet encore capables d'adorer leurs dieux, mais simplement sous de différents noms. Cela leur importait guère s'ils adoraient la déesse mère Égyptienne et son enfant sous les anciens noms (Isis et Horus), ou sous les noms de la "Vierge Marie" et "l'enfant Christ." D'une façon ou l'autre, c'était la même ancienne-religion .

     

    Conclusion :

    Ces vols manifestes de la religion de Mithra l'ont été sous couvert de l'empereur Constantin,pour des motifs politiques:une religion d'Etat coercitive.

    C'est Charlemagne qui plus tard parachevera l'oeuvre en créant le papisme.

     

     N.B: voir aussi le livre de Franz Cumont "les mystères de Mithra" Editions d'aujourd'hui