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    Pédophilie dans l'Église: les silences du cardinal Barbarin en procès

    Publié le dimanche 6 janvier 2019 à 9h07 par France Inter

    Le procès du cardinal Barbarin et d'autres responsables religieux s'ouvre ce lundi à Lyon. C'est son silence dans l'affaire de pédophilie du père Preynat notamment qui est en cause.

     

    Le cardinal Barbarin dans la cathédrale Saint-Jean à Lyon © AFP / JEFF PACHOUD

    "Je n'ai qu'un seul juge qui est le Seigneur", affirmait récemment, à Lourdes, le cardinal Philippe Barbarin. Lundi, l'archevêque de Lyon doit comparaître devant la justice des hommes, accusé de lui avoir caché le passé pédophile du père Preynat.  Avec lui, cinq anciens membres du diocèse, dont l'archevêque d'Auch et l'évêque de Nevers, sont convoqués devant le tribunal correctionnel jusqu'à mercredi pour ne pas avoir dénoncé des agressions sexuelles commises sur de jeunes scouts avant 1991.

     

    Ils sont cités à comparaître pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineur.  Le préfet du Vatican, poursuivi, ne sera pas présent, le Vatican invoquant son immunité.

     

    Sur le banc des parties civiles, des victimes du Père Preynat, 72 ans, qui ont découvert, adultes, que celui qu'ils accusent de pédophilie était toujours au contact avec des enfants.  

     

    Le prélat de 68 ans, en poste à Lyon depuis 2002, incarne en France la crise d'une Église confrontée partout aux déviances des uns et aux silences des autres - que le pape François appelle à rompre tout en soutenant le primat des Gaules quand d'autres réclament sa démission.  

     

    Le scandale lyonnais a éclaté en 2015 avec la mise en cause du père Bernard Preynat pour des abus commis un quart de siècle plus tôt. Parce qu'il était au courant de ces agissements anciens, des victimes ont aussi porté plainte contre Mgr Barbarin, estimant qu'il aurait dû lui-même dénoncer le prêtre à la justice.  Après six mois d'enquête et dix heures d'interrogatoire du cardinal par la police, le parquet de Lyon a classé l'affaire sans suite à l'été 2016.  Mais des plaignants ont lancé depuis une procédure de citation directe devant le tribunal.

     

    Trois d'entre eux ont lancé l' association La Parole Libérée qui a recensé 85 victimes présumées (les faits sont prescrits pour une majorité). Neuf sont parties civiles à ce procès dont François Devaux, 39 ans. 

     

    _"Ce n'est pas le procès d'un homme" - le cardinal Barbarin- mais celui d'un système estime immédiatement François Devaux, habitué à ce qu'on l'interroge sur ce face à face attendu au tribunal.  "Ce procès c'est la fin d'un combat, un aboutissement" dit François Devaux. Il a fallu effacer la honte pour créer l'association La Parole libérée qui va être mise en sommeil. Il ne reçoit presque plus de menaces mais toujours beaucoup d'appels de victimes. L'Eglise n'a selon lui pas assez avancé sur la pédophilie  "Notre stratégie était d'alerter l'opinion publique et les politiques, on a réussi"  poursuit François Devaux et "qu'elle soit l'issue de ce procès, ça ne m'empêchera pas de dormir"

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    Pédophilie dans l’Eglise catholique : le pape François fait trop peu, trop tard

    Editorial. En visite en République d’Irlande, le souverain pontife a demandé le pardon des fidèles pour les violences sexuelles impliquant l’Eglise.

     

    Par Le Monde Publié le 27 août 2018 à 11h27 - Mis à jour le 27 août 2018 à 17h20

     

    Editorial du « Monde ». Le flot des révélations sur les violences sexuelles au sein de l’Eglise catholique semble ne jamais devoir se tarir. Tout l’été, juges, enquêteurs et procureurs de Pennsylvanie, du Chili ou d’Australie ont alimenté la sinistre chronique de plus de trois décennies d’agressions. En République d’Irlande, cette tragédie a encore dominé la visite du pape François, qui a demandé avec insistance, dimanche 26 août, le pardon des fidèles.

     

    Cette contrition pontificale ne suffira cependant pas à rétablir l’image dévastée de l’Eglise et de son clergé. Dimanche, au lendemain de la rencontre du pape avec des victimes de prêtres irlandais, un ancien nonce apostolique aux Etats-Unis, Mgr Carlo Maria Vigano, accusait François, dans une lettre rendue publique, d’avoir lui-même longtemps couvert les abus commis par l’ex-cardinal Theodore McCarrick, archevêque de Washington, qu’il a fini par démettre du Sacré Collège en juillet. L’ancien nonce, proche de Benoît XVI et connu pour son opposition à François, n’est pas neutre, et le pape s’est ouvertement refusé à commenter ses accusations, demandant aux journalistes de les lire attentivement et de formuler leur propre jugement. Mais le sommet de l’Eglise est aujourd’hui si fragilisé par l’étendue de ces scandales que cette lettre a suffi à empoisonner la dernière journée de la visite du pape en Irlande.

     

    Lire aussi  Pédophilie dans l’Eglise : un prélat accuse le pape d’avoir couvert un cardinal américain

    Trop peu, trop tard. A force d’avoir procrastiné et faute d’avoir mesuré en temps utile l’ampleur de la déflagration de ces scandales au sein de la communauté catholique, c’est aujourd’hui le chef de l’Eglise, le pape François, qui en paie le prix. Elu en 2013, il était apparu comme l’une des dernières figures susceptibles d’avoir un discours moral de portée universelle sur les grands sujets d’actualité. Ses propos dénonçant l’inhumanité du traitement des migrants, la puissance de l’argent et les ravages du réchauffement climatique ont fait naître cet espoir.

     

    Le dossier chilien

    Mais les affaires de violences sexuelles qui n’ont cessé d’éclater au sein de l’Eglise ont fini par le rendre inaudible sur les autres sujets. Depuis le mois de janvier et sa désastreuse visite au Chili, on ne guette quasiment plus, de sa part, que des commentaires sur le dernier scandale mis au jour. Sur le dossier chilien, il s’est d’ailleurs lui-même mis en position d’accusé, en prenant parti pour un évêque controversé sans même avoir entendu les victimes.

     

     

    Le Vatican affirme avoir pris des mesures, depuis le début des années 2000 et les révélations sur les scandales du diocèse de Boston et les mauvais traitements infligés aux enfants dans les institutions irlandaises, pour briser l’omerta et prévenir de nouveaux abus. Ce n’est pas faux – mais c’est insuffisant.

     

     

    Ainsi, aucun mécanisme permettant de juger la responsabilité d’évêques ayant protégé des prêtres dont les abus étaient portés à leur connaissance n’a été mis en place. En outre, l’opacité demeure totale sur la « gestion de carrière », par le Vatican, de figures telles que celle du cardinal déchu Theodore McCarrick, dont apparemment beaucoup de monde connaissait la pratique de mettre des séminaristes dans son lit. Enfin, les mesures prises pour prévenir les abus du clergé sont limitées à quelques pays occidentaux ; rien ne semble prévu dans les diocèses d’Afrique ou d’Asie. Tant que cette réforme ne sera pas vraiment engagée, dans un effort résolu de transparence, le pape François sera privé de son magistère moral


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    Photos non datées du père Bernard Preynat collectées par \"Complément d\'enquête\" de France 2 en avril 2016.

    RECIT. "JE L'AI CRU" : COMMENT UN PRÊTRE PÉDOPHILE DU DIOCÈSE DE LYON A ÉCHAPPÉ À LA JUSTICE PENDANT 30 ANS

    Son cas est devenu emblématique du scandale de pédophilieauquel est confrontée l’Eglise catholique de France. Bernard Preynat, un prêtre lyonnais de 72 ans, a été mis en examen pour des abus sexuels qu'il aurait perpétrés sur de jeunes scouts de sa paroisse dans les années 1980-1990. Mais il a fallu la persévérance de ses victimes déclarées, rassemblées au sein de l’association La Parole libérée, pour que le diocèse de Lyon sévisse enfin, alors que les faits reprochés à cet homme auraient été connus depuis longtemps de sa hiérarchie. Y compris du cardinal Barbarin, archevêque de Lyon depuis 2002, qui va être jugé du lundi 7 au mercredi 9 janvier pour non-dénonciation d'agressions sexuelles. Voici l’histoire de ce long combat pour la vérité.

     

     

    Photo non datée du père Bernard Preynat avec des scouts du groupe Saint-Luc, diffusée par \"Complément d\'enquête\" de France 2 en avril 2016.

    Photo non datée du père Bernard Preynat avec des scouts du groupe Saint-Luc, diffusée par "Complément d'enquête" de France 2 en avril 2016. ("COMPLEMENT D'ENQUETE" / FRANCE 2 / BAPTISTE BOYER / FRANCEINFO)

    "TU ES MON GRAND GARÇON, C'EST NOTRE SECRET"

    Le "père Bernard" : c’est ainsi que l’appellent affectueusement les paroissiens de l’église Saint-Luc de Sainte-Foy-lès-Lyon, commune huppée de la banlieue lyonnaise, où il officie de 1971 à 1991. Les ouailles chantent les louanges de ce prêtre brillant et dynamique qui encadre les centaines de jeunes scouts de la paroisse. Les activités les samedis et dimanches après-midi, les camps pendant les vacances de printemps et d’été en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Grèce, en Corse… Les badges de bon campeur et de bon cuisinier, que les fières mamans cousent sur les pull-overs de leurs louveteaux… Bernard Preynat fait des miracles à la tête du groupe Saint-Luc qu’il dirige depuis son ordination à l’âge de 26 ans. Le dimanche après la messe, on s’enorgueillit dans ces bonnes familles de l’inviter à déjeuner. Le vicaire est pour beaucoup un ami de la famille. "Un homme charismatique", "admiré par tous", "un gourou à qui tout le monde obéissait", comme le décrivent ses victimes déclarées.

     

    Mais dans l’ombre des salles paroissiales, à l’écart dans son bureau, au fond d’un car ou la nuit sous les tentes des camps scouts, ses "chouchous" d’une dizaine d’années à l'époque disent aujourd'hui avoir découvert un tout autre homme. Plus de trente voire quarante ans après les agressions sexuelles et les viols qu’ils décrivent, ces jeunes garçons sont devenus des hommes, pères de famille et toujours catholiques pratiquants pour la plupart. Sur le site de l’association de victimes La Parole libérée, une vingtaine d’entre eux sortent de leur long silence et livrent des témoignages accablants. Ils racontent avoir refoulé pendant des décennies leurs souvenirs traumatisants, mais affirment n'avoir rien oublié de leurs souffrances : ni "son odeur de cigare froid", la "douceur" de ses paroles, "sa respiration qui devenait de plus en plus forte", ni leur "malaise", leur "tétanie", leur "honte"et enfin leur "déni".

     

    "Il ferme la porte. Il me prend dans ses bras. Il passe sa main dans mon short bleu marine, je ne bouge pas. Il me serre fort, très fort. Il m’embrasse dans le cou, se frotte contre ma jambe", se remémore Alexandre. "J’entends encore son souffle et ses mots réconfortants. Il dit qu’il m’aime. Il respire fort, plus fort et puis plus rien. Je sais que cela va s’arrêter. Cela dure… un certain temps, quelques minutes. Il me dit que c’est notre secret."

     

    "A chaque fois ses gestes étaient de plus en plus oppressants, raconte une autre victime, Cyril, sur le site de La Parole libérée. Il m’embrassait sur la bouche et je sentais le contact de sa langue, il me caressait le bas du dos, l’intérieur des cuisses."

     

    Une de ses mains progressait à l’intérieur de mon short pour en arriver entre mes jambes et à me toucher le sexe, pendant que son autre main me faisait toucher son sexe de la même manière.

     

    Cyril, victime déclarée du père Preynat, à La Parole libérée

    "Il m'a entraîné vers sa tente, qu'il a fermée, il m'a serré contre lui, relate Christian. Je tentais de me dégager mais il me serrait plus fort et il a commencé à me caresser, j'étais complètement tétanisé. Je me demandais ce qui m'arrivait. Puis ces caresses sont devenues plus insistantes, il me prenait les mains pour que je le caresse, il m'a allongé par terre dans sa tente, a baissé mon pyjama et a caressé mon pénis. J'avais peur, j'étais glacé, je ne pouvais plus bouger, il s'est serré contre moi en me disant : 'Tu es mon grand garçon, c'est notre secret, il ne faut pas en parler'. Puis il a enlevé son pantalon et m'a forcé à le caresser en me disant que j'étais son garçon, il a continué ses caresses sur moi, je sentais sa respiration qui s'emballait, il fallait que je fasse de même pour lui jusqu'à ce qu'il atteigne son plaisir." Selon Paul, qui se confie à France 2, les attouchements ont duré neuf ans. Son frère aussi dit avoir été une victime du père Preynat.

     

     

     

     

    Au sein de la troupe, les scouts se taisent. "Le mutisme s’installait entre copains, mon pote Régis ou Jérôme ne me disaient rien, quand on sortait de sa tente, c’était comme ça et idem pour moi", confie Eric. Ils tentent d’échapper au prêtre. "En quatre ans de scoutisme de 1978 à 1982, mon seul souci a été d’éviter 'le père Bernard' en plus d’avoir de bonnes notes à l’école", écrit Eric. Les garçons n’osent pas non plus en parler à leurs familles. "Nos parents le trouvaient génial, chez moi mes sanglots auprès de mon père pour ne pas y aller ont été pris pour des caprices", poursuit Eric. Les scouts grandissent. Le père Preynat en marie certains, baptise leurs enfants, raconte "Complément d’enquête", le magazine de France 2. Aujourd'hui, ils s’interrogent : comment se fait-il que les autres adultes n’aient rien vu, rien su ?


  • "Ne vous faites pas appeler Père ou Guide,car vous n'avez qu'un seul Père,celui qui est dans les Cieux et vous êtes tous frères.(Evangile)"

    "Tu ne tueras point" Le premier des 10 commandements.

    "Aimez vos ennemis,faites du bien à ceux qui vous persécutent"(Evangile)"

    "Rengaine ton épée car celui qui frappe par l'épée mourra par l'épée" (Conseil de Jésus à Pierre)

    L´Antichrist et la fin des temps, Doctrine, Catholique, Religion, Nos  Rayons - Chiré 

    L'ANTI-CHRIST,c'est à dire le contraire de l'enseignement du Christ

    Les crimes du catholicisme sont   innombrables:inquisition,croisades,guerres de religion,opposants brûlés vifs,antisémitisme etc..

    Le catholicisme politique  représente la trahison de l'Evangile.C'est l'Antichrist.

     

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    The Huffington Post

     

    29/12/2016 08:41 EST | Actualisé 29/12/2016 08:42 EST

     

    On fait rarement la liste des crimes commis par le christianisme au cours des 20 derniers siècles. La voici très succincte.

     Texte d'après Normand Rousseau Humaniste

     

     

    L'esclavage. Le christianisme s'est appuyé sur la Bible pour justifier et pratiquer l'esclavage jusqu'à la condamnation du pape Grégoire XVI en 1839. Des millions de victimes. Durée: 19 siècles.

    Les déicides. Le christianisme a tué tous les dieux des autres religions sur toute la planète. Des millions de victimes. Durée: 20 siècles.

    La guerre aux hérétiques. Dès Constantin, l'Église a éliminé tous les soi-disant hérétiques. Des milliers de victimes. Durée: 20 siècles.

    Les croisades. Des papes ont lancé les croisades, des agressions contre les musulmans. Des milliers de victimes. Durée: 2 siècles.

    Les guerres dites saintes. Le christianisme a fait de soi-disant guerres saintes aux Cathares, aux Albigeois, aux Vaudois. Des milliers de victimes. Durée: 1 siècle.

    L'Inquisition. Des papes ont institué l'Inquisition et la torture. Des dominicains ont été les inquisiteurs. Le christianisme a torturé et brûlé vif des milliers d'innocents. Durée: 6 siècles.

    La chasse aux sorcières. Le christianisme a torturé et brûlé vives environ 100 000 femmes. Durée: 2 siècles.

    Les guerres de religion. Les catholiques et les protestants se sont entretués par milliers, Durée: 2 siècles.

    La Grande Excommunication. Le pape et le patriarche ont excommunié tous les chrétiens de la planète pendant 911 ans. Le pape Paul 6 et le patriarche Athénagoras ont mis fin à cette horreur en 1965. Des millions de victimes. Durée: 9 siècles.

    Les deux colonialismes. Des Européens chrétiens sont responsables d'un colonialisme barbare en Amérique et d'un autre en Afrique. Des millions de victimes. Durée: 4 siècles.

    Les catholiques ont participé aux guerres malgré l'interdiction  de l'Evangile et se sont entretués pendant les deux guerres mondiales.

    Le massacre des Serbes. En 1941, des Croates catholiques ont exterminé sauvagement 400 000 Serbes orthodoxes.

    Le génocide du Rwanda. Des catholiques se sont entretués sauvagement. Un million de victimes. Durée: trois mois.

    Les menaces de l'enfer. Le christianisme a terrorisé des millions de chrétiens, surtout des enfants, avec ses menaces de l'enfer. Des millions de victimes. Durée: 20 siècles.

    La misogynie. Le christianisme a méprisé et maltraité les femmes. Des millions de victimes. Durée: 20 siècles.

    La pédophilie. Des prêtres ont violé des enfants et l'Église a protégé ces prêtres. Des milliers de victimes. Durée: 20 siècles.

    La persécution envers les homosexuels. Le christianisme a torturé et tué les homosexuels. Des milliers de victimes. Durée: 20 siècles.

    La canonisation d'assassins. Le christianisme a canonisé des centaines d'assassins. Des milliers de victimes. Durée: 20 siècles.

    Les crimes actuels du christianisme

     

    26 pays chrétiens pratiquent encore l'esclavage, surtout celui des enfants.

    L'Église protège toujours des prêtres accusés de pédophilie. Les papes Jean-Paul 2, Benoît 16 et François peuvent être accusés de crime contre l'humanité parce que la pédophilie est reconnue comme telle par l'ONU.

    L'interdiction du condom. Des milliers de femmes et d'enfants meurent du sida répandu par cette interdiction.

    L'interdiction de la contraception. Des milliers d'enfants sont mis au monde alors que les parents sont incapables de les nourrir, de les soigner, de les faire instruire. Certains d'entre eux finissent esclaves.

     

    On pourrait encore allonger cette liste déjà suffisamment accablante. Ce sont des faits historiques indiscutables.


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    Le conte pour enfants explique que la mère de Constantin aurait découvert la relique de la vraie croix

     

    Il faut se souvenir aussi que c'est l'impératrice romaine Hélène,mère de Constantin 1er qui a créé de toutes pièces le puits de Marie dans la ville mythique de Nazareth.Voir l'article dans ce blog "la ville mythique de Nazareth".Elle a aussi créé le tombeau vide du Christ à Jérusalem.Ces constructions ont eu lieu au IV° siècle de notre ère.

    C'est cette impératrice Hélène,sur la base de ces fictions et constructions qui a créé les pèlerinages.Elle a aussi retrouvé,les véritables vestiges de la vraie croix et a fait construire une église au-dessus, l'église du st sépulcre..Et des milliers d'imbéciles sont béats devants ces contes pour enfants.

    On me dit dit aussi que cette impératrice a retrouvé un des poils de la barbe de jésus christ.

     

     

    La terre dite sainte est l'endroit minuscule au sein de l'Univers,un petit territoire du Proche Orient.

    Cette terre se situe entre la méditerranée,le désert du Sinaï et les montagnes du Liban.

    C'est dans ce territoire que les croyants imaginent l'histoire du salut humain.

    Cette terre a d'abord été colonisée par Abraham,le père dit des croyants mais qui était prêt à égorger son fils Isaac,ceci par l'ordre imbécile de son dieu bipolaire et paranoïaque qui par la suite a retenu son bras et lui a présenté un bélier à égorger.Une histoire où coule le sang,le sang,toujours le sang.Ce monothéïsme judéo chrétien ne peut pas se passer de sang.

    Cette histoire du sacrifice d'Isaac est l'archétype de celui affublé à un certain Christ.

    Abraham le colon,venait d'Ur en Mésopotamie,l'actuel Irak.

    Puis le dieu  YHWH fit miroiter une terre dite promise,cette Judée Samarie,appelée par la suite Palestine par Jules César,en l'honneur des envahisseurs Philistins ,marchands installés sur la côte Est.Une manière pour les Romains de déconsidérer les juifs.

    Une terre convoitée où coule le lait et le miel.

    Puis,un certain Moïse, un égyptien rebelle,son nom en hiéroglyphes signifie "né des eaux",s'est rebellé contre le pharaon.A mon avis il faisait partie des envahisseurs Hyskos de l'Egypte.Ces Hyskos ont été refoulés par le roi Egyptien Yahmosis.Fuyard,il fut en errance pendant 40ans dans le désert et ne put mener à bien sa mission pour se gorger de lait et miel.

    Pour celà,il délégua à son aide et successeur Josué ou Jésus en Grec et en langue latine,le soin de prendre possession de cette terre.

    Le première résistance des Cananéens fut Jéricho et Josué extermina toute la population,à l'exception  d'une prostituée appelée Rahab.

    Puis Josué extermina tous les Cananéens pour laisser la place libre aux hébreux.

    Ce fut le premier génocide de l'Histoire.Et vous appelez celà une terre sainte ?

    Ensuite, on inventa un certain Jésus,continuateur de Josué mais pacifique,une histoire constituée de mythes païens,d'extraits des prophètes de l'ancien testament,mélangés à l'expérience mystique des moines Esséniens.Ces moines qui ont laissé les documents de la Mer Morte ignoraient tout  d'un certain Jésus,mais par contre honoraient un certain  Maitre de Justice ou Melki-Tsedeq.Melki-Tsedeq est mentionné dans les psaumes ,puis  il a été repris dans le nouveau testament dans l'épître aux hébreux où le nom du nouveau Jésus mythique y a été accolé.

    C'est pourquoi,la prédication évangélique essentielle de cet apôtre mythique a été de proclamer son message cardinal."Chercher le Royaume de Dieu et sa Justice."

    Le mot Justice se dit TSEDEQ en hébreu et le Royaume ou Roi est MELECH.

    De Melech,roi est issu Melki qui veut dire "mon roi".

    Mais ce roi est sans généalogie,dans les psaumes et l'épître aux hébreux.Il n'a ni père ni mère.

    Mais chez les hébreux patriarcaux,la Déesse Egyptienne Maât devient un Dieu mâle Dans ce monothéïsme,les femmes sont rabaissées.Cette fiction  est la reprise ,mais déviée du culte Egyptien de Mâat,la Déesse Justice et Vérité,épouse de Shou,le souffle lumière.

    Le dieu hébreu Yâh,vient directement de l'Egypte.Puis les hébreux font tout un foin avec un tétragramme soit disant sacré YHWH,dont la prononciation la plus vraisemblable est Yahou qui signifie en Egyptien le Verbe (Hou) de la divinité Egyptienne Yâh.

    Le nom même de Moïse vient de de l'Egyptien MES SHE qui signifie né des eaux  mais les hébreux disent tiré des eaux,ce qui revient  au même.Ainsi ce peuple soit disant élu à tout pillé à l'Egypte.

    Signalons aussi que le mot hébreu AMET,qui signifie Vérité est tiré de l'Egyptien Mâat.

     

    Puis voici qu'on offre aux pèlerins béats,sous cultivés et hyper crédules,le lieu où est né Jésus.

    C'est l'Eglise de la Nativité,que la mère de l'empereur Constantin,Hélène,dite Sainte Hélène,a fait construire au IV° siècle.

    A l'intérieur,sur le sol est dessinée une grande étoile multicolore qui indique au pèlerin l'endroit exact au millimètre près où Jésus est né.Elle le savait,elle a assisté à la  naissance du christ.

    Sur la gauche est une petite excavation,supposée être le reste d'une étable qui,occupée par une foule d'italiens,chantant des psaumes à tue tête ne m'a pas permis d'examiner les lieux.  

    L'empereur Constantin  s'est soit disant converti au christianisme,mais par pur opportunisme.C'est ce chrétien nouveau qui fit périr son fils Crispus et tua son épouse Fausta.

    C'est ainsi que le criminel Constantin,continuant l'oeuvre de sa mère fit aménager l'église du St Sépulcre,censé abriter le tombeau vide du Christ.

    En fait de tombeau,au milieu de cette église ,s'élève un petit édicule,surmonté par un  toit .On y accède en descendant quelques marches et par une porte très basse.

    On aperçoit au milieu,une vulgaire construction rectangulaire,couverte de marbre et haute d'un  mètre environ.Il est interdit de photographier.On est prié d'en faire rapidement le tour et de sortir précipitamment.Car il y a une foule immense qui attend et curieusement composée de chinois.

    On se demande bien où est passé  le  trou percé dans le roc,donné comme sépulture à Jésus par Joseph d'Arimathie.

    Ce nom d'Arimathie est encore une arnaque religieuse car en hébreu cela signifie,après la mort.En effet,après la mort,on enterre et ce nom est le bienvenu pour l'histoire.En hébreu :Après = Ahar et mort = Met =Après la mort =Aharmeti ou Arimathie.

    Et voici le lieu de baptême du prétendu Jésus.

    La littérature ainsi que les voyages organisés catholiques en terre dite sainte présentent le site QASR EL YAHOUD,comme le lieu du baptême ce Jésus dans le Joudain.

    C'est le cours inférieur du Jourdain,à l'est de Jéricho,une rivière séparant les territoires palestiniens administrés par Israël et la Jordanie.

    Ce lieu est considéré par la tradition juive,comme celui où Israël sous la conduite de Josué a traversé pour entrer en Canaan.

    Ce nom est traduit par la littérature courante,comme "le château des juifs"

    Or,en hébreu,le mot château a une toute autre définition,se reporter aux dictionnaires adéquats.

    Par contre QSHR signifie trahison,conspiration,conjuration.

    En hébreu QSHR EL YAHOUD signifie :trahison des juifs,conjuration contre les juifs

    Cette étroite rivière qui affleure à la terre et n'a aucun lit profond,n'a put être plus profonde au temps supposé de Josué.

    J'ai recueilli cette eau dans une petite bouteille et au bout de quelque temps ,cette eau sentait la puanteur par la vase qu'elle contient.

     

    Et on se demande bien comment Josué a pu faire refluer les eaux vers le haut,vers le lac de Tibériade et vers le bas,vers la mer morte, pour passer à pied sec alors que cette petite rivière se traverse aisément en trois pas.

     

    Josué était tellement fort qu'il put arrêter le cours du soleil,nous dit la Bible. Le soleil étant fixe et la terre tournant autour,Josué était vraiment l'as des as pour arrêter le cours d'un astre fixe.Et les papes infaillibles ont déclaré que notre terre était plate.

    Mais malheur au savant Galilée ! (un nom prédestiné ,car le mot GALYL signifie tourner en hébreu).Le méchant a soutenu que c'est la terre qui tourne autour du soleil et non l'inverse.Il n'a du son salut qu'à sa rétractation.D'autres ont eu moins de chance comme Giordano Bruno qui a été brûlé vif pour avoir répandu les thèses de Copernic.

    Les guides touristiques sur place sont formés par les franciscains.Il n'y exposent que la foi catholique.Les franciscains sont arrivés avec les croisés et discrètement mêlés aux foules,par leur pauvreté volontaire,ils ont survécu sur place à toutes les invasions.Ils continuent sournoisement sur place l'oeuvre des croisés.

    Une fois par jour les moines franciscains montent la voie raide montante appelée via dolorosa en portant la croix de jésus jusqu'au St Sépulcre.

    Quelques savants soulignent également que les franciscains sont à l'origine,de l'idée fortement ancrée chez les catholiques ,du peuple hébreu comme peuple déïcide.C'est un antisémitisme toujours aussi vivace surtout dans les milieux intégristes.On nous présente ,François d'Assise comme le patron des écologistes,pour son amour des petits moineaux.Mais on oublie que ce catho écolo a été en Judée Samarie et y a soutenu les croisés,avec tous leurs crimes.

    Il faut souligner aussi le rôle des curés accompagnateurs.Ils ne servent qu'à célébrer la messe,c'est à dire à faire manger leur dieu à leurs dévôts.Ce sont les guides sur place qui fournissent les explications historiques et qui travaillent.

     

    Ces curés se font appeler père  ,ce qui est interdit dans l'Evangile :

    "N'appelez personne père car vous n'avez qu'un  père  qui est dans les cieux,ni maître,car vous n'avez qu'un seul maître Jésus Christ et vous êtes tous frères."

    Cette féodalité de la curetaille s'est toujours fait sentir.Le pape est le roi universel,le dieu vivant sur terre et il est infaillible,donc eux aussi.

    En l'occurrence,sur le sujet , un curé pachyderme féodal et immature dont la graisse a du lui monter au cerveau qui fait des remontrances inintelligentes et désobligeantes à des adultes comme s'ils étaient des enfants.

    Et qui en plus décoiffe comme une gifle un octogénaire qui a eu le malheur d'oublier une fois d'enlever son couvre chef,dans une visite d'église .Il se faufile par derrière et d'un geste rapide,fait voler la casquette par terre,puis se sauve bien vite,incognito pour éviter la représaille.Bel exemple de charité évangélique que St Paul présente comme la vertu cardinale.

    Ce curé a été nommé par la suite archiprêtre.Une belle promotion effectuée grâce à son évêque,aumônier des militaires.Beau mariage entre le sabre et le goupillon.

    En fait,l'église catholique a été fondée par l'empereur Constantin avec le concile de Nicée et les suivants et c'est l'empereur Charlemagne  qui a inventé et mis en place les papes.

    Je signale aussi le petit livre de CELSE,un philosophe romain du II° siècle qui écrivait en langue grecque:"Contre les chrétiens" .Il démontre l'absurdité et l'incohérence du mythe chrétien.

    On peut se procurer ce livre aux éditions Phébus  Paris 1999.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Finkielkraut, Ménard et Boyadjian : trois procès en sorcellerie dignes de l' Inquisition - Riposte LaïqueRiposte Laïque

     

     

     

    " La cruauté de l'église et ses méthodes de torture - 

    L'inquisition et les femmes."

     

    Source de l'article:

    https://www.theologe.de/inquisition.htm

     

     

     

    "Au cours des temps et pour des millions d’hommes, la fête de la joie qu’évoque

    la nuit de Noël, a été transformée, par les églises, en une cruelle fête de la tristesse. 

    Lisez vous-même! L'extrait ci-dessous est tiré du livre «La nouvelle inquisition» du théologien renommé, professeur Hubertus Mynarek (voir référence)

     

    Cela paraît incroyable, mais il s’agit bien de la vérité !

     

    Jadis La machinerie de la torture disposait déjà d'une variété de méthodes étonnantes qui confirme la thèse que rien ne rend aussi inventif que l'envie de cruauté.

     

    La torture par l'eau

     

    Le corps de l'accusé était lié sur une planche inclinée ou pendu en l'air à des cordes fortement serrées et le corps soutenu par un tabouret. La victime devait alors avaler une énorme quantité de liquide: 6 litres pour la petite torture et 12 litres pour la grande. Celui qui serrait les dents se faisait déchiqueté la bouche par le bourreau à l’aide d’une pince en fer. Celui-ci continuait alors, à l’aide d’une carafe, à faire ingurgiter l’eau dans la bouche du torturé. Beaucoup de ces victimes étouffaient ou éclataient littéralement, du fait que leurs anus et l’urètre furent consciemment bouchés ou noués.  

     

    Mutilation physique

     

    Une autre torture consistait à visser et à griller la langue, ou encore à écraser les mains sur une enclume ou à sectionner les mains et les pieds à l’aide d’une hache. «Les sorcières» ou les femmes jugées immorales eurent le nez et les oreilles coupés; les juifs accusés de vol, étaient pendus par les pieds entre deux chiens ou deux loups affamés. Une cruauté bien particulière consistait à étriper la victime. Leur ventre était ouvert au couteau, une partie de l'intestin était extirpée puis attachée et enroulée à une poulie.

     

    «La vierge de fer» *

     

    La vierge de fer représente «un chef-d’œuvre» de la ferronnerie qui devait servir à préserver la pureté de la foi: il s’agissait d’une cape allant jusqu'à terre, cependant non faite d’étoffe mais de fer. La partie supérieure de la cape représentait une tête au visage de femme. En réalité la cape était un caisson de fer équipé de portes. A l'intérieur des portes ainsi que sur le dos du caisson étaient fixés des pointes de fer. La victime, prisonnière de l'inquisition, était placée à l'intérieur du caisson. Puis les portes se refermaient lentement, de sorte que «les pointes de fer perforaient ses bras, de même que certains endroits de ses jambes, de son ventre, de sa poitrine, sa vessie, les parties de son corps se trouvant à la racine de son membre viril, ses yeux, ses épaules et son postérieur, sans toutefois la tuer», tout au moins pas immédiatement. La mort ne survenait généralement qu’après quelques jours d’atroces douleurs et de cris effroyables.

     

    «Le berceau de judas»

     

    «Le berceau de judas» est une méthode qui n’a pas son pareil. La victime de l’inquisition était tirée vers le haut à l'aide d'un treuil et placée sur la pointe d’une pyramide en bois. Son poids entier ne reposait plus que sur le vagin ou l'anus, le scrotum ou le coccyx. Le supplice était encore amplifié du fait que le bourreau tirait la victime vers le haut, la relâchait, la balançait ou la laissait sans cesse retomber sur la pointe.

     

    «La fourche d'hérétique»

     

    «La fourche de l’hérétique» avait également un sens «religieux» puisqu’elle représentait un moyen visant à défendre la vraie foi. Quatre pointes de fer perforaient la victime sous le menton et perçaient le sternum, de sorte qu'elle ne pouvait plus bouger la tête et à peine parler distinctement. Mais pour l’inquisiteur, cela suffisait, car la victime n'avait qu'à balbutier le mot «abiuro» («j’abjure») gravé dans «la fourche de l’hérétique» qu'il lui suffisait de lire.

     

    «Il faut entendre les cris de ces malheureux! Il faut lire ce qui fut écrit des cachots, les femmes à leurs maris, les pères et mères à leurs enfants, les protestations de leur innocence, les adieux pour toujours.»

    (L'historien Karlheinz Deschner, Eglise du malheur, Munich 1979, p. 28 de la version allemande) 

     

    Scie et pieu

     

    Egalement de simples outils, comme «la scie» et «le pieu», pouvaient tout à fait convenir au but des inquisiteurs. Les luthériens, par exemple, après leur victoire sur les agriculteurs insurgés, ont mis à nouveau la scie à l’honneur contre quelques meneurs. Ceux-ci étaient suspendus la tête en bas et la scie, placée entre les jambes, pouvait alors commencer «son travail», en «avançant progressivement» du nombril à la poitrine. Presque encore plus cruel – si cela est encore possible: l’empalement de la victime. Celle-ci était empalée, martelée – enfoncée sur un pieu de bois ou de fer au niveau de l'anus préalablement huilé, jusqu'à ce que le pieu pénètre enfin et ressorte par l'estomac, la poitrine ou l'épaule …

     

    D'autres outils de torture

     

    La simple énumération des outils de torture – l’étau à genoux ou l’étau destiné aux pouces, le serre-bouche en fer, les outils pour marquer au fer rouge, les colliers de chaines, «le chapelet» à accrocher autour du cou (d’une longueur d’un mètre, d’un poids d’environ huit kilos), les anneaux de fer verrouillés au cou de l'hérétique, les cages en fer, les étaux destinés à la tête et les vis à crâne, les fouets de chaines, les collerettes épinées, la ceinture de force, le «clitoris espagnol», pourvu de pointes tranchantes, les tenailles et cisailles, la roue de torture et ainsi de suite – tout cela témoigne de la passion inventive et perverse des inquisiteurs et de leurs complices, et démontre la monstrueuse «passion pour la cruauté», caractérisant le christianisme d’Eglise qui ne sera égalé par aucune autre religion.

     

    Invention de nouveaux supplices

     

    On emmurait les victimes ou alors, en signe de grâce de la part des tyrans (!), on les laissait lentement mourir de faim – on les noyait lentement dans des tonneaux remplis d'urine ou de purin, on leur coupait ou sciait la langue, on les grillait, on rôtissait les hérétiques sur des fers chauffés à blanc ou encore on les étouffait en brûlant de la paille humidifiée. Après l'invention de la poudre explosive, on laissait celle-ci exploser à proximité de la pauvre victime, afin de lui déchiqueter la poitrine. L'esprit de cruauté trouvait toujours de nouveaux moyens pour augmenter les supplices des victimes de l’inquisition.

     

    Les congrégations pour la doctrine de la foi

     

    Le pape Paul III (1468-1549, pape à partir de 1534) organisa également en 1542 l'inquisition en tant que cardinal chargé de la commission qui, comme instance centrale pour tous les pays, devait veiller sur la pureté de la foi. Le pape Sixtus V (1521-1590, pape à partir de 1585) a fixé en 1588 son statut définitif de Congregatio Romanae et universalis Inquisitionis (Congrégation de l'inquisition romaine et universelle). Beaucoup plus tard, à savoir en 1908, cette autorité d'inquisition centrale reçut le nom d’ Offizium saint. Aujourd'hui, elle se nomme d’une façon inoffensive et anodine Congrégation pour la doctrine de la foi. Mais l'esprit inquisitorial est resté le même.

     

     

    * Remarque de la rédaction: Aujourd'hui, des chercheurs, sympathisants de l’Eglise, prétendent entre autre que la vierge de fer n'aurait pas du tout été utilisée sous la forme décrite ici, mais qu’au 18ème siècle l'inquisition ecclésiastique aurait été accusée à tort de cette méthode de torture et de mise à mort. En effet, il reste maintenant contesté que l’utilisation de la vierge de fer soit en rapport avec l’inquisition. 

    A cela, nous aimerions ajouter ce qui suit: l'exactitude historique est certes toujours une nécessité. Toutefois il faut se demander de manière générale qu’elle peut être la motivation ou l’intention d’une information. Pour citer un exemple en relation avec l’utilisation de la vierge de fer, que devrait-on penser d’un tueur en série qui aurait fait 30 victimes et qui tenterait de se justifier en reprochant au procureur général d’avoir très mal déterminé la cause de décès de la 23ème victime? Et que se passerait-il si, en effet, ce reproche s’avère justifié? C’est-à-dire que l’une des victimes ne serait pas morte des suites des blessures dues aux pointes de fer, mais aurait été étranglée. Est-ce que cela changerait de manière déterminante la situation du coupable?

     

     

     

     

    Pape Paul III (1468-1549), connu pour avoir convoqué le concile de Trente (1545-1563), appelé Tridentinum, qui conduira à l’inquisition, va jusqu’à dire un jour:

     

    «Si mon père était un hérétique, j’apporterais moi-même le bois pour le brûler.»

     

     (extrait d’une émission de radio du 21/07/2002 sur «Deutschland-Radio Berlin») 

     

     

     

    Cardinal Joseph Ratzinger, l’ancien pape Benoît XVI 

     

    «La mission nécessaire» de l'inquisition 

     

    ‘[Dieu …] «donne à chacun de la compréhension pour les hommes d'eglise qui, dans leur mission nécessaire pour la sauvegarde de la vérité, au nom de la foi et la morale, ont recouru eux aussi de temps à autre à des méthodes ne correspondant pas à l'évangile.» 

     

    C'est un passage de ce qui a été lu publiquement le 12/03/2000 à Rome par le pape Jean-Paul II, en alternance avec d’autres représentants de haut rang du Vatican, un «Mea Culpa» pour les crimes de l'Eglise (réf.: http://www.theology.de/religionen/oekumene/evangelischerkatholischerdialog/meaculpa.php). 

    Le texte avait été rédigé par Joseph Ratzinger, alors cardinal, et c'est d'ailleurs lui qui avait lu l'extrait cité ci-dessus (réf.:http://www.br-online.de/wissen-bildung/collegeradio/medien/geschichte/ inquisition/manuskript/). 

    Le pape et les cardinaux, avec leurs paroles doucereuses et bien tournées, n'ont, malgré tout, pas demandé pardon à leurs victimes – ce qui aurait été évident et nécessaire pour un véritable repentir. Au lieu de cela on s'adressa à Dieu dans un discours neutre, sans implication.

     

    «L’expression «Grand inquisiteur» représente une classification historique. Quelque part nous sommes dans cette continuité. Nous essayons cependant de faire aujourd’hui à partir de notre conscience de la justice ce qui a été fait dans le passé avec des méthodes en partie critiquables. Il faut cependant dire que l’inquisition a été un progrès, car plus personne ne pouvait être jugé sans un inquisitio, c’est-à-dire sans qu’il y ait eu un examen, une enquête.» 

    (Déclaration du cardinal Joseph Ratzinger, dans l’émission Contrastes du 03/03/2005 sur la chaîne de télévision allemande ARD, à propos de son titre inofficiel de «Grand Inquisiteur moderne». Quelques semaines plus tard il fut élu pape.)

     

    PS: En complément, à voir (en allemand): la lettre bouleversante du maire de Bamberg Johannes Junius du 24/07/1628 à sa fille Veronika. Junius a été torturé et exécuté par les inquisiteurs de l'église dans la «Maison du maléfice» à Bamberg. Sa lettre à été mise en animation audiovisuelle, comme si Junius parlait à partir de l'au-delà en tant qu’âme: http://www.youtube.com/watch?v=qfRKfimBGpw 

     

    Pour de plus amples informations sur l'inquisition à Bamberg, voir aussi (en allemand):http://www.theologe.de/erzbistum_bamberg.htm "





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